Paris, Le Marais 1
Au moment où j’écris ces lignes près de trente-cinq ans se sont écoulés. Le quartier a totalement changé, ce qui est normal, comme la vie. Our world - qu’on le labellise comme tribu, communauté, c’est selon - "n’est essentialisable au risque de se perdre dans une glaciation définitive", comme me l’a écrit Katy Barasc (Requiem pour il et elle IXE 2014)
Si ce n’est l’envahissement pléthorique partout depuis un moment déjà des enseignes de luxe destinées aux touristes qui déversent en masse leurs devises et alimentent le PIB et les actionnaires du Cac 40 ! Il suffit de lire l’article paru dans Libération en date du 19 décembre 2014 sous la plume de Marie Ottavi sous ce titre tellement parlant : Longtemps village juif et gay de Paris, le quartier voit se multiplier les enseignes de luxe, au détriment des petits commerces. Une «champs-élysation» largement portée par le BHV, sans réelle résistance. En même temps, il est un fait assez époque, au milieu de cette débauche de luxe, beaucoup de lieux jouent la carte gay ou conserve cet esprit qui est un peu l’âme varie du quartier.
J’aime beaucoup m’asseoir à la terrasse du Carrefour, tout à la fois agréable et très bon point d’observation de la divagation chasseuse ou non des garçons qui s’y promènent y flanent en bandes ou comme de vieux loups solitaires, tout autant y prendre un petit noir au comptoir dans une ambiance qui résiste à cet air du temps à ce mercantilisme effréné.
Et dans un autre style, même si on est crew-cut, on ne confie pas sa tête- le siège de la pensée - à n’importe qui. Pour preuve : cette petite historiette une amie voyageuse va au Brésil et par le biais de sa compagne prend rendez-vous dans un salon de coiffure. La coiffeuse commence à officier puis disparaît, sans crier gare. Puis réapparaît et dit ceci tu sais, il se passe quelque chose de grave, il faut que ton amie rentre à Paris : la maman de la voyageuse venait de décéder. C’est comme cela que j’ai découvert et que j’y suis fidèle Anne, David et l’Hair du Marais et je m’en porte comme un charme.
Et pour le gay friendly, je vais très souvent, le soir pour une dînete, chez Vitto : le boss m’y a en amitié, chaleureuse, et drôle.
Si ce n’est l’envahissement pléthorique partout depuis un moment déjà des enseignes de luxe destinées aux touristes qui déversent en masse leurs devises et alimentent le PIB et les actionnaires du Cac 40 ! Il suffit de lire l’article paru dans Libération en date du 19 décembre 2014 sous la plume de Marie Ottavi sous ce titre tellement parlant : Longtemps village juif et gay de Paris, le quartier voit se multiplier les enseignes de luxe, au détriment des petits commerces. Une «champs-élysation» largement portée par le BHV, sans réelle résistance. En même temps, il est un fait assez époque, au milieu de cette débauche de luxe, beaucoup de lieux jouent la carte gay ou conserve cet esprit qui est un peu l’âme varie du quartier.
J’aime beaucoup m’asseoir à la terrasse du Carrefour, tout à la fois agréable et très bon point d’observation de la divagation chasseuse ou non des garçons qui s’y promènent y flanent en bandes ou comme de vieux loups solitaires, tout autant y prendre un petit noir au comptoir dans une ambiance qui résiste à cet air du temps à ce mercantilisme effréné.
Et dans un autre style, même si on est crew-cut, on ne confie pas sa tête- le siège de la pensée - à n’importe qui. Pour preuve : cette petite historiette une amie voyageuse va au Brésil et par le biais de sa compagne prend rendez-vous dans un salon de coiffure. La coiffeuse commence à officier puis disparaît, sans crier gare. Puis réapparaît et dit ceci tu sais, il se passe quelque chose de grave, il faut que ton amie rentre à Paris : la maman de la voyageuse venait de décéder. C’est comme cela que j’ai découvert et que j’y suis fidèle Anne, David et l’Hair du Marais et je m’en porte comme un charme.
Et pour le gay friendly, je vais très souvent, le soir pour une dînete, chez Vitto : le boss m’y a en amitié, chaleureuse, et drôle.



